Dans ce qui s’apparente à ses adieux à l’Etihad Stadium, Kevin De Bruyne a offert une ultime démonstration de son génie footballistique. Alors que Manchester City semblait sombrer face à Crystal Palace (2-0, 21e), le maestro belge a inité le renversement spectaculaire (victoire 5-2). D’abord d’un coup franc magistral (33e), puis d’une passe laser pour Omar Marmoush (36e), le numéro 17 a une nouvelle fois démontré pourquoi son départ laissera un vide abyssal.
Ces interventions décisives portent sa contribution à 6 buts et 14 passes en seulement 17 apparitions cette saison – des chiffres stupéfiants pour un joueur dont l’âge (33 ans) et les blessures récurrentes n’ont jamais entamé la lucidité tactique.
Interrogé par Canal+ sur la fin de son aventure mancunienne officialisée le 4 avril, De Bruyne a surpris par son détachement : « C’est la vie. Ils ont pris une décision pour tout le monde et maintenant je suis bien. » Ces propos révèlent une acceptation rare dans le monde du football, où les séparations se font généralement dans la douleur.
Le joueur insiste sur sa philosophie professionnelle : « Mon travail c’est de bien jouer, peu importe les circonstances. » Une approche qui explique peut-être pourquoi Pep Guardiola l’a décrit comme « le meilleur milieu offensif de l’histoire de la Premier League ».
Si son départ de City ne fait plus de doute, l’avenir du Tronchiennois reste nébuleux : « Je cherche un projet qui me plaise sportivement et convienne à ma famille. » Plusieurs pistes se dessinent :
Ce qui est certain, c’est que ces dernières performances prouvent que De Bruyne, même à l’aube de ses 34 ans, conserve une valeur sportive inestimable. Son prochain club héritera non seulement d’un technicien hors pair, mais aussi d’un leader charismatique ayant remporté 17 trophées sous le maillot skyblue.
Alors que City prépare déjà l’ère post-De Bruyne avec des talents comme Phil Foden, ce match contre Palace restera comme l’une des dernières masterclass d’un génie qui a révolutionné le football anglais.